Obstacle à l'immobilisation du véhicule ou à sa mise en fourrière
Le fait de s'opposer à l'immobilisation du véhicule ou à la mise en fourrière, est considéré comme un délit.
Délit (art L325-3-1)
Sanctions et autres mesures
- Retrait de points
- 6 points
- Peines principales
- Amende (peine maximum) : 3 750 euros
- Emprisonnement (peine maximum) : 3 mois
- En cas de récidive, ces peines d'amende et d'emprisonnement sont doublées
- Peines complémentaires
- Suspension du permis pendant 3 ans maximum
- Travail d'intérêt général
- Jours amende
Explications
Ce délit est constitué à partir du moment où le conducteur fait obstacle à l'immobilisation du véhicule ou à sa mise en fourrière.
Article(s) officiel(s)
Article L325-3-1Créé par Loi n°2006-10 du 5 janvier 2006 - art. 12 (V)
- Le fait, pour tout conducteur d'un véhicule, de faire obstacle à l'immobilisation de celui-ci ou à un ordre d'envoi en fourrière est puni de trois mois d'emprisonnement et de 3 750 euros d'amende.
- Toute personne physique coupable de ce délit encourt également les peines complémentaires suivantes :
- La suspension, pour une durée de trois ans au plus, du permis de conduire, cette suspension pouvant être limitée à la conduite en dehors de l'activité professionnelle ;
- La peine de travail d'intérêt général selon les modalités prévues à l'article 131-8 du code pénal et selon les conditions prévues aux articles 131-22 à 131-24 du même code et à l'article 20-5 de l'ordonnance n° 45-174 du 2 février 1945 relative à l'enfance délinquante ;
- La peine de jours-amende dans les conditions fixées aux articles 131-5 et 131-25 du code pénal.
- Ce délit donne lieu de plein droit à la réduction de la moitié du nombre maximal de points du permis de conduire.